Le numéro 1 des magazines trimestriels français gratuits sur les cultures urbaines, le deejaying, le digging, et beatmaking nous fait l’honneur de nous interviewer et de publier un article complet sur le label. C’est disponible en papier sur dans un grand nombre de shops, et le PDF peut être télécharger gratuitement sur leur site ICI

 
La repression des rave party en France dès la fin des années 90 a influé sur la naissance de Galletas Calientes Records. La creation de ce label, en 2004 sert d’abord à presser la production de deux amis, Charles Tox et Krak In Dub. À partir de 2010, ça devient une maison hébergeant d’autres artistes. Ça débute avec Systema Solar, puis ils nouent un lien fort avec la Colombie. Charles Tox continue seul, et l’aventure s’intensifie. Il devient Dj Galletas Calientes, le pont entre la nouvelle scène colombienne et l’Europe. Focus sur le label et la trajectoire du DJ.
Parle-nous des débuts, as-tu d’abord lancé un label, puis es-tu devenu Dj ou l’inverse ?

J’ai d’abord fait mes débuts en tant que Dj techno et drum n’bass dans le milieu des années 90, au sein du collectif parisien Mas I Mas. C’était le temps béni des free-parties, que l’on organisait dans des squats ou dans la nature, sans trop de répression policière. L’année 2004 marque notre dernière participation à l’une de ces gigantesques fêtes et c’est aussi l’année de la création du label Galletas Calientes Records, label créé avec mon acolyte Federico alias Krak In Dub, à l’origine pour pallier le manque généré par la fin des teufs et pour continuer à s’exprimer artistiquement.

 

Finalement de 2004 à 2009 le label sert à sortir tes collaborations avec Krak in Dub…

Oui. Au début, on faisait tout nous-mêmes : la compo, le mix, le mastering et dans le même studio chez dK Mastering, rue Saint-Maur à Paris. Il y a des vieilles graveuses Neumann sur lesquelles on cuttait les laques pour ensuite les envoyer à la presse. Le design des vinyles était fait par Urm Le Fou qui faisait la déco pour Mas I Mas, et la distribution assurée par notre ami de Toolbox qui, plus de 15 ans après, continue à distribuer les disques du label. De par mon passé au sein du sound system Mas I Mas, mon amour pour la bass-music et l’électro ne s’est jamais tari, et je ne renierai jamais ma culture techno. Il y a juste certains styles de musique dont je me suis un peu lassé, et j’ai eu envie d’explorer et de découvrir d’autres choses…

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